Roubaix

La chère cousine de Mathilde Delattre, Blanche Gallais de Crespin, se marie à l’instituteur du village Constant Tétin, nommé ensuite directeur d’école publique à Roubaix en 1904. Mathilde entretient des liens étroit avec sa famille roubaisienne, courrier, visites. Dans les années 1930 quand la situation financière de l’artiste devient précaire, ses cousins et sa petite-nièce roubaisiens l’aident dans la mesure de leurs moyens. Elle ne manque pas de leur offrir des oeuvres, qui sont encadrées et accrochées à Roubaix. En 1940, face à l’avancée allemande dans le Nord, Mathilde les invitera tous à se réfugier chez elle aux Andelys ! Echanges de bons procédés.

Une grande toile de la « cousine Mathilde » (Le café, Le thé ?) trône dans le salon de la directrice de l’école de filles et de son mari, Yvonne et Albert Tétin-Ledru, rue de Naples à Roubaix, dans les années 1930

Madeleine Tétin (1900-1972), passeuse du « fonds Atelier Mathilde Delattre », sous le portrait de Mathilde par Eugénie Sommer (1890; en haut tout à gauche) et à côté de celui de Monsieur L…par la cousine Mathilde (à droite), dans la maison de ses parents Blanche Gallais et Constant Tétin, place du Travail à Roubaix, vers 1970.