portfolio

Ce « Book » présente les oeuvres de Mathilde Delattre actuellement disponibles pour une exposition. Elles sont groupées de façon sensiblement chronologique dans la carrière de l’artiste, à l’exception du thème 8.

1. Les portraits (oeuvres précoces, oeuvres de formation)

Portrait de « Nana » Bar-Delattre (1849-1919), 1894, Crespin. Huile sur toile 46 cm x 38 cm, collection particulière.

Il s’agit de l’une des toutes premières oeuvres actuellement connues de Mathilde Delattre (dont les oeuvres identifiées aux catalogues d’exposition courent de 1889 à 1943); l’artiste y peint la femme de son oncle Henri Delattre, jardinier à Crespin (Hauts de France)

Portrait de Henri Delattre (1849-1919), 1894, Crespin. Huile sur toile 46 cm x 38 cm, collection particulière.

Epoux de « Nana », Henri Delattre est le frère du père adoptif de Mathilde. Noter la médaille de la guerre de 1870.

Après la disparition de son père adoptif, c’est chez ses oncles à Crespin que la jeune Mathilde retrouve souvent ses cousins et cousines. Certains membres de la famille cependant, formatés par les conventions sociales de l’époque, auront du mal à fréquenter ensuite l’artiste célibataire aux origines sulfureuses et habitant le quartier Pigalle à Paris…

Portrait d’homme au travail. Huile sur toile 26 cm x 34 cm, 1896, collection particulière.

Titre attribué. Peut-être s’agit-il de Portrait de M. L... , exposé au Salon des artistes français en 1899.

Il s’agit probablement d’Etienne Lizot (1867-1913), petit cousin parisien et beau-frère de l’artiste, qui, agent de change, travaille à ses compte.

Portrait d’Emilie Rifault (1864-1925), 1897. Huile sur toile 61 cm x 45 cm, collection particulière

Il s’agit très probablement de Portrait de  E. R… exposé au Salon des Artistes Français en 1897 (n° 485).

Emilie Rifault, petite-cousine de Mathilde Delattre, enseignante à l’école professionnelle pour Femmes Elisa Lemonnier (rue Duperré, en face de l’atelier de l’artiste) épousera « Geo » Delattre, frère de l’artiste, en 1899.

L’artiste a vraisemblablement travaillé d’après portrait.

Portrait de Jeanne Tournay, 1897. Huile sur toile 86 cm x 74 cm. Exposé au Salon des Artistes Français de 1898 (n° 610). Leg du Dr Maurice Bourillon à la Société des Lettres Sciences & Arts de la Lozère en 1931. Collection du Musée du Gévaudan- Ville de Mende. – SOUS RESERVE D’OBTENTION DU PRET-

Mathilde Delattre réalise en 1897 ce portrait de son amie et collègue Jeanne Tournay-Bourillon (1867-1932). Les deux jeunes femmes sont élèves des mêmes maîtres, Gaston Casimir Saint-Pierre (1833- 1916) et Ferdinand Humbert (1842-1934), et exposeront dans les mêmes salons (Société des amis des arts de Seine et Oise à Versailles, Salon des artistes français, Salon de l’union des femmes peintres et sculpteurs). Comme cela se pratique dans les ateliers, les artistes se peignent réciproquement. La posture du modèle, comme le fond tourmenté, évoquent la « patte » de Ferdinand Humbert.

Portrait de femme. Aquarelle 20 cm x 17 cm. Fonds Atelier Mathilde Delattre, attribué.

Conservé avec le Portrait d’homme oriental. Mais il pourrait s’agir d’un modèle d’inspiration gitane, voire d’éléments d’auto-portrait.

Portrait d’homme oriental, aquarelle 22 cm x 25 cm, Fonds Atelier Mathilde Delattre, attribué.

C’est ici tout l’orientalisme de Gaston Casimir Saint-Pierre (conjugué peut-être aux résurgences de l’histoire égyptienne de la mère de Mathilde Delattre, qui vit avec sa fille) qui offre à l’artiste – née au Caire – ce thème qu’elle choisira ici de travailler à l’aquarelle (qui sera sa technique de prédilection).

Pochade de « Nany » Thérèse Boutard, 1918, Perros-Guirec. Huile sur panneau 24 cm x 15 cm, coll. particulière

Cachet Gadin au dos.

« Nany » est la fiancée du fils de « Jane » Lizot, cousine de l’artiste qui rencontre souvent Mathilde à Paris, à Perros-Guirec et aux Andelys.

2. Paris, Crespin, le Hainaut belge (quelques lieux de l’artiste avant la grande guerre)

Moulin de la Galette, huile sur panneau, 35 cm x 50 cm, collection personnelle

Don de l’artiste à sa famille roubaisienne dans les années 1940. L’oeuvre représente le Blute-fin vu depuis l’impasse Girardon, vers 1900 vraisemblablement.

Le grand escalier, huile sur toile, collection particulière

Mathilde Delattre a-t-elle rétabli, en haut du grand escalier, dans les ruines de l’abbaye, la vierge de Cambron ?

Couvent d’Hautrage (Belgique) 1913, huile sur panneau, 32 cm x 23 cm, travail préparatoire, collection particulière

Le bac. Huile sur panneau 22 cm x 31 cm, collection particulière

Eglise Saint Martin de Crespin, 14 juillet 1908, aquarelle, 18 cm x 28 cm, collection particulière

Il s’agit bien de l’ancien clocher « à boule » du village, détruit par les Allemands en 1918.

La buanderie, Crespin 1913, huile sur panneau, 25 cm x 35 cm, collection particulière

3. Les « grandes floraisons » (la reconnaissance)

Bouquet et jetée de roses, aquarelle, 160 x 90 cm, collection particulière

Titre attribué.

Don de l’auteur à sa famille, Roubaix, vers 1930

Dans la serre, aquarelle, 215 cm x 145 cm, 1908 Salon de l’Union des femmes peintres et sculpteurs et Salon des artistes français (1906), collection particulière

Mathilde Delattre navigue avec aisance, à l’aquarelle, entre les très petits et les très grands formats, qu’elle affectionne et qui la font remarquer (elle obtiendra en 1903 le 1er prix de l’Union).

Chez la fleuriste, 1905, aquarelle sur papier marouflé sur toile, 124 x 184 cm, Centre national des arts plastiques – SOUS RESERVE D’OBTENTION DU PRET-

Achat par l’état  au Salon de l’Union des femmes peintres et sculpteurs 1905 N° 365; Palais de l’Elysée 1906-1911; FNAC 1663. Photo Yves Chenot

Dans un coin du parc, Salon des artistes et Salon de l’union, 1903 (1er prix de l’Union), aquarelle, 140 cm x 190 cm, achat par l’état. Anciennement FNAC 1271, dépôt au Musée de la ville d’Aurillac depuis 1906 ©Musées d’Aurillac – SOUS RESERVE D’OBTENTION DU PRET-

Certaines critiques se concentrent sur l’aspect floral: « nous y relevons une brillante dispersion de la lumière sur des roses, fraîchement épanouies, avec mille variétés de tons, enchevêtrées délicieusement par le pinceau de l’artiste: cet assemblage de nuances roses, jaunes, rouge est du plus pittoresque effet » (E. Hoffmann, Livre d’or des peintres exposants, supplément 1905). Le buste n’apparaît en effet au regard que secondairement, une fois épuisée la vision de couleurs, dans ce qui apparaît alors comme une offrande quelque peu mystérieuse faite dans un coin du parc:

Il s’agit probablement d’un des « faunes » du jardin des présentateurs dans le parc de Bagatelle à Paris, parc qui fut le thème de plusieurs de ses oeuvres, et où l’artiste devait aimer venir respirer les roses.

4. Aquarelles miniatures

Nature morte aux vases et cuivre, gouache et aquarelle, 15 cm x 20 cm, collection particulière

Il pourrait s’agir de Vieux livres et renoncules, Salon de l’Union 1912.

Nature morte aux anémones et cuivre, gouache et aquarelle, diam. 17 cm x 13 cm, collection particulière

Nature morte aux prunes et à la cloche, aquarelle, 8 cm x 8,5 cm, coll. particulière

Avec l’autre miniature ci-dessous, provenant du même lot d’enchères en 2022, appartenait peut-être au Panneau de petites natures mortes, Salon de l’Union de 1918.

Mais quel est donc cet aliment représenté au premier plan ?

Nature morte à la corbeille de fruits, aquarelle, 7,5 x 8,5 cm, coll. particulière

Cette oeuvre faisait sans doute partie d’un panneau de plusieurs aquarelles miniatures, comme l’artiste en présenta plusieurs fois aux Salons.

5. Le moment breton

Dans les années 1900 et surtout durant le 1er conflit mondial, Mathilde Delattre réalise en Bretagne (et à Perros-Guirec tout particulièrement) une série de paysages et d’intérieurs. Les premiers, présentés ici, sont pour la plupart des « pochades« , sur de petits panneaux de bois. Le style impressionniste qui y est parfois utilisé est-il lié à la rapidité d’exécution de ces « instantanés », ou bien est-il témoin d’une technique que l’artiste ne pouvait se permettre dans les salons qu’elle fréquentait ? Au verso du « carton », parfois non signé, l’artiste note souvent au crayon l’endroit d’où elle travaille, où même l’heure exacte de sa « prise de vue ». Ce « moment breton » semble accompagner l’évolution du travail de l’artiste depuis les natures mortes florales vers des oeuvres de Plein air. D’autres travaux, les toiles Intérieur breton : vieille au rouet, Intérieur breton : vieille à la bouillie (1901), Hameau de l’île de Bréhat (1906), La pointe de Ploumanach au soleil (1916), exposés au Salon de l’Union des femmes peintres et sculpteurs, n’ont pas pu encore être retrouvés. 

6. Roses etc… (vers l’exposition personnelle à la Galerie Georges Petit en 1925)

Roses jaunes, aquarelle, 43 cm x 30 cm, collection particulière

Titre attribué. Don de l’auteur à sa famille, Roubaix, vers 1930

Soleils, aquarelle 95 cm x 70 cm, Salon de l’Union des femmes peintres et sculpteurs de 1897 (n° 269, acquis par l’état), musée de Semur-en-Auxois – SOUS RESERVE D’OBTENTION DU PRET-

« Sur une table, dans un vase en verre, un bouquet d’Hélianthus en pleine floraison » (catalogue du musée de Saumur, 1899). C’est le premier Salon de l’Union pour l’artiste, et cette acquisition par l’état a dû l’encourager dans cette voie des aquarelles florales…

Lilas, aquarelle 142 cm x 82 cm, Salon des artistes français de 1899. Acquise par l’état en 1903; Musée Francisque Mandet à Riom; transfert de propriété à la ville de Riom en 2022 – SOUS RESERVE D’OBTENTION DU PRET-

Bouquet au vase bleu et à l’éventail, aquarelle, 57 cm x 23 cm, coll. particulière

Non signé. Titre attribué. Il pourrait s’agir de Fleurs dans porcelaine bleue, Salon de l’Union 1930 (n° 349).

Don de l’auteur à sa famille, Roubaix, vers 1930.

Envoi blanc, aquarelle, Salon de la Société des artistes français et Exposition Nationale d’Horticulture, 1903. Fragment, 70 cm x 35 cm environ, fonds Atelier Mathilde Delattre

L’oeuvre intacte est photographiée dans le fonds Vizzavona; décrit comme Gerbe de boules de neige et faux ébénier par la SNHF.

Coquelicots, aquarelle 23 cm x 32 cm, coll. particulière.

Il s’agit sans doute de Coquelicots (sur la fenêtre), à l’exposition particulière Fleurs de Mathilde Delattre à la galerie Georges Petit à Paris en 1927.

La Cigarette, aquarelle 46 x 29 cm, coll. particulière.

Exposition particulière de Mathilde Delattre à la galerie Georges Petit à Paris en 1927, section « Intérieurs », « Dans des verres de Venise ».

– SOUS RESERVE D’OBTENTION DU PRET-

Roses, Plein air, aquarelle 32 cm x 48 cm, Fonds d’art contemporain – Paris Collections.

Au Salon de l’Union de 1932, l’artiste expose six variations de roses (à contre-jour, variées, claires, plein air, rose, jaune). L’ensemble devait être agréable, et ces aquarelles de roses se vendent encore aisément: celle-ci, à la demande de l’artiste certainement, qui entre dans une période de difficultés financières, est achetée par la Mairie de Paris. On peut considérer qu’il s’agit en partie d’une « oeuvre alimentaire ». Elle est en dépôt au fonds d’art contemporain de la mairie de Paris.

– SOUS RESERVE D’OBTENTION DU PRET-

Coupe bleue aux raisins, aquarelle, 23 cm x 32 cm, coll. particulière

Titre attribué

Don de l’auteur à sa famille, Roubaix, dans les années 1920 / 1930

Vase bleu aux raisins, sur les lointains, aquarelle, 37 cm x 53 cm, coll. particulière

Titre attribué. Variation sur le thème précédent.

Déjà les intérieurs se parent de « circonstances » et de lointains, comme aimait à les suggérer l’artiste. S’agit-il des bords de Seine aux Andelys, commune où résidait souvent l’artiste, avec en arrière-plan les falaises de la vallée et les ruines de Château-Gaillard, ou bien d’escarpements de la côte à Perros-Guirec ?

Lot d’enchères, 2023.

7. Chemins et coins de jardin: vers le Plein air

« … je suis installée dans ce que j’appelle ma salle de verdure – c’est mon coin préféré, tout couvert (à) profiter de toute cette beauté, de cette nature si simple & si belle, avec laquelle je communie si bien & que j’aime par dessus tout »  (Mathilde Delattre, Le Hanneton, 1936)

Perros, dans le parc. Années 1900-1910. Peinture à l’huile sur panneau 24 cm x 16 cm. Coll. particulière.

Titre attribué

Crespin 1913

Crespin 1913, aquarelle, 30 cm x 40 cm, coll. particulière

L’artiste a peut être créé ici une représentation florale du chemin traversant le bois au lieudit « La Folie », derrière la propriété de ses oncle et tante Henri Alexandre Delattre et Anna Bar à Crespin (Hauts de France), et dont elle avait réalisé les portraits en 1897. On retrouve ici le rendu « impressionniste » de certains paysages de son maître Henry-Eugène Delacroix (1845-1930); le thème du chemin de terre, sans figuration d’aucun personnage l’empruntant, mais se dirigeant vers un au-delà du sujet évanescent, est repris dans plusieurs oeuvres de l’artiste. Don de l’auteur à sa famille, Roubaix, vers 1930

Les lilas, huile sur toile, 60 cm x 77 cm, collection particulière

Non signé. Don de l’auteur à sa famille, Roubaix, vers 1930

Ici encore, c’est l’au-delà des lilas, seulement suggéré, qui capte le regard.

Nature morte au pichet sous un pêcher, aquarelle, 55 cm x 38 cm, collection particulière

Titre attribué.

Il pourrait s’agir d’une des cinq aquarelles accrochées à la Société des aquarellistes en 1911, série Coin de jardin, Dans le jardin. Le chemin-archétype (à gauche, passant derrière la table) y est présent.

Sous les pommiers, huile sur toile, 44 cm x 63 cm, collection personnelle

Don de l’artiste à sa famille roubaisienne vers les années 1920 ou 1930.

Le motif au panier apparaît presque en prétexte aux premier plan et au fond végétaux profus qui semblent prendre progressivement le dessus quand on observe la composition.

Portail de la maison « Ma Surprise« , Perros-Guirec. Années 1900-1910. Huile, 35 cm x 26 cm, collection particulière.

On retrouve l’archétypal « chemin » de l’artiste, véritable leitmotiv de son oeuvre de « Plein air »; l’observateur est incité à le parcourir à sa guise… et à pousser le portail.

Déjeuner du matin, huile sur panneau, 15 x 24 cm, fonds Atelier Mathilde Delattre

Il s’agit peut-être d’un travail préparatoire pour Déjeuner du matin, Petit déjeuner, des thèmes fréquemment exposés par l’artiste, à l’huile comme à l’aquarelle (Salons de 1925, 1927, 1929, 1940).

Le café, huile sur toile, 83 cm x 102 cm, coll. particulière

Titre attribué. Don de l’artiste à sa famille roubaisienne dans les années 1920. Il pourrait s’agir de Le thé, nature morte, 1902 à l’Union (mais les tasses, et le digestif ? évoquent plutôt le café)

Fin de jour, aquarelle 120 cm x 70 cm, coll. particulière

L’exubérance de la végétation sur la terrasse, et son traitement « immatériel », suggèrent une nouvelle voie de recherche de l’artiste, qui avait déjà traité différemment ce jardin (cf. par exemple la photo-carte Le goûter). 1935 (médaille d’or au Salon).

8. Mathilde Delattre en Noir & Blanc !

Série de onze tirages photographiques de qualité (de dimensions à déterminer) à partir des négatifs sur plaques de François Antoine Vizzavona (1876-1961), photographe de l’Académie de France à Rome de 1894 à 1897, vice-président puis président de la Chambre syndicale de la photographie (1918 -1923), éditeur du catalogue illustré du Salon des artistes français en 1921 et 1922.

Ces 11 photographies d’oeuvres de Mathilde Delattre exposées au Salon, et souvent inédites (seules 2 oeuvres étaient connues, et une uniquement par un fragment), permettent d’aborder sous un jour différent – paradoxalement grâce au noir & blanc – l’oeuvre si colorée de l’artiste !

L’opérateur de Vizzavona n’avait visiblement pas un matériel bien « calé », les cadrages des toiles sont des plus aléatoires, mais donnent ainsi une atmosphère du Salon !

Le chemin des chardons. Souvenir de Marlotte, peinture sur toile exposée au Salon des artistes français et à celui de l’Union en 1907

Peintre naturaliste, Mathilde Delattre ne résista pas à un séjour sur les traces du « Groupe de Marlotte« , issu de celui de Barbizon, actif à partir des années 1830, « artistes souhaitant peindre sur le motif, séduits par la nature sauvage et la beauté des paysages » et rejoints dès 1860 par la génération impressionniste – technique avec laquelle elle « flirta » dans certaines de ses oeuvres

Bouquet au verre

Cette magnifique composition allie l’art des premières natures mortes académiques de l’artiste et celui des bouquets florides; il semble s’agir d’une oeuvre de transition entre ces deux types de travaux.

Bouquet et jetée de fleurs

Nature morte aux fruits exotiques

S’agit-il de Chez la fruitière (huile, médaille d’argent 1901, Société artistique de Charenton / Salon de l’Union 1904) ? Ou d’Envoi d’Italie (aquarelle) 1901 au Salon ?

Nature morte au vase et aux fruits

S’agit-il de « À l’automne, dernière cueillette », aquarelle exposée au Salon des artistes français de 1904 ? Et de quels fruits s’agit-il ?

Bouquet

Reproduction de Bouquet et jetée de roses, aquarelle, 160 x 90 cm

Fleurs couchées

Envoi blanc, aquarelle, Salon des artistes français, 1903

Un fragment de cette oeuvre est conservé dans le fonds Mathilde Delattre. Exposé également en 1903 à la Société Nationale d’Horticulture qui le décrit comme Gerbe de boules de neige et faux ébénier.

Colporteur fleuriste

Mathilde évoque-t-elle ici la mémoire de son oncle Paul-Alexandre Gallais, marchand colporteur, « disparu » en 1873 – alors qu’elle même est « reconnue » la même année, arrivant d’Egypte en France avec sa mère ?

Le déjeuner du matin, Salon des artistes français, 1925

Une étonnante composition de l’artiste, qui reprend un de ses thèmes favoris de la table de petit-déjeuner ou de goûter dressée dans un jardin joliment ombragé, mais en y adjoignant cette fois un surprenant personnage, comme surgissant du fond évanescent !

sororités d'artistes et émancipation professionnelle féminine