Famille et refuges: Crespin, Perros, Les Andelys

Famille et refuges: Crespin, Perros, Les Andelys

De sa petite enfance et jusqu’en 1914, Mathilde (2è adulte à partir de la gauche) découvre les fleurs et se ressource à Crespin, village de son père adoptif, près de la frontière belge. Ici vers 1897 elle pose avec ses oncles, tantes, neveux et nièces des familles Delattre-Gallais-Tétin. C’est la période où elle réalise les portraits d’Henri Delattre (3è en haut à partir de la droite) et son épouse « Nana » Bar (1ère en haut à partir de la droite). Cliché Constant Tétin.

Avec la première guerre mondiale, Crespin étant en zone occupée, Mathilde (1ère en haut à gauche) se rend souvent en Bretagne à Perros-Guirec où sa cousine Jane Lizot (2ème en haut à gauche) a fait construire la villa « Ma Surprise ». Ici, avec sa mère Clémentine qui pose dans les hortensias bleus. Mathilde s’inspirera des jardins de la villa pour plusieurs de ses œuvres, et réalisera de magnifiques petits « instantanés » des paysages côtiers. Cliché famille Lizot.

Après-guerre, Mathilde et Clémentine acquièrent une petite maison aux Andelys, l’artiste y entretient un jardin fleuri pour sa série de « Plein air » , et y retrouve souvent sa cousine Jane qui réside également sur la commune. Ici, dans la profusion du jardin, sa nièce Madeleine Tétin, « passeuse » du fonds d’atelier Mathilde Delattre, vers 1937. À l’étage à gauche, la galerie de verdure qui est le lieu préféré de l’artiste. Clémentine sera inhumée au vieux cimetière du Grand Andely. En 1940, Mathilde accueillera sa famille roubaisienne dans cette maison, lors de l’exode; ce sera son domicile principal de 1942 à 1949. Cliché Mathilde Delattre.

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